Nombreux, les symptômes associés aux syndromes de compressions vasculaires peuvent devenir extrêmement handicapants au quotidien. Aggravés par le moindre effort physique, souvent résistants aux traitements médicamenteux, ils ont un impact très important sur la qualité de vie des malades.

La manifestation des syndromes de compressions vasculaires Nutcracker, Cockett/May-Turner, Wilkie/SMAS et Dunbar/MALS est unique chez chaque patient, certains symptômes seront donc plus ou moins proéminents selon chaque personne.

La liste des symptômes de ces pathologies est longue et non exhaustive :

Violentes douleurs abdominales, viscérales et lombaires

Douleurs pouvant irradier dans toute la cage thoracique et les côtes, la poitrine

Douleurs pouvant irradier dans la cuisse gauche, voire le mollet gauche 

Violentes douleurs au flanc gauche et dans le bas-ventre du côté gauche

Incapacité à rester debout ou assis pendant de longues périodes

Incapacité à marcher sur de longues distances

Douleurs rénales semblables à celles provoquées par des calculs rénaux ou des pyélonéphrites

Nausées, vomissements

Diarrhées, constipation, hémorroïdes

Perte d’appétit ou sensation rapide de satiété

Perte de poids 

Vertige, malaise

Tachycardie, hypotension, syndrome de tachycardie orthostatique posturale ou POTS, dysautonomie ou dysfonctionnement autonome cardiovasculaire

Voile noir, étoiles devant les yeux ou vision troublée en cas d’effort

Difficulté à respirer, essoufflement

Poids sur la poitrine

Névralgies, sciatique

Douleurs musculaires diffuses 

Céphalées et migraines 

Douleurs dans la nuque

Fatigue chronique

Insomnies provoquées par l’intensité des douleurs

Syndrome de congestion pelvienne

Insuffisance veineuse et thrombose

Dyspareunie, douleurs génitales

Douleurs à la selle et la miction

Varices pelviennes et génitales

💡 Des malformations vasculaires congénitales sont à l’origine des syndromes de compressions vasculaires, qui peuvent être aggravés par divers facteurs, tels qu’une perte de poids par exemple.

💡 Les mécanismes et la prévalence de ces pathologies demeurent encore inconnus de la communauté scientifique et médicale.

💡 Tout reste à faire en termes de parcours de soin qui est aujourd’hui encore très chaotique, avec une errance médicale qui dure souvent de nombreuses années, au détriment de la santé physique et mentale des malades.

💡 La grande majorité du corps médical ne connaît même pas le nom ou l’existence de ces quatre syndromes et minimise terriblement le handicap et les souffrances engendrés. 

💡 Beaucoup de vies brisées, les malades se retrouvant lourdement handicapés dans leur quotidien, accablés par les douleurs, les nombreux symptômes et la fatigue et donc isolés, alités, incapables de mener une vie sociale ou professionnelle satisfaisante.